derch

derch, derche [dɛʀʃ] ou derge [dɛʀʒ] n. m.

ÉTYM. 1906, in Esnault; de derr, abrév. de derrière, parfois suffixe en jo (d'où derjo, dergeot).

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1 Argot. Derrière. ⇒ 2. Derrière (3.), cul.

1 Les trucs américains je les ai là. Et il se frappe le derche.

R. Queneau, Zazie dans le métro, 1959, p. 40, éd. Folio.

2 (…) Ils veulent tout le pognon !… Puis ils veulent plus rien ! Ils veulent tous partir ! La berlue ! Ils ont le feu au derge ! Ils ont le feu au pèze !

Céline, Guignol's band, p. 80.

♦ Anus. → Rondelle, cit. 3.

2 ☑ (1910, in Esnault). Loc. fig. Faux derche : hypocrite, « faux cul ».

3 Je n'en sais rien, me répond l'autre faux derche, visiblement agacé et indiscutablement mal à l'aise.

Martin Rolland, la Rouquine, p. 207.

REM. On connaît, au sens de « derrière », les variantes dargeot et dargif : || « Le dargeot dans son fauteuil pivotant (…) » (San-Antonio, Au suivant de ces messieurs, p. 54). || « plantant le dard acéré d'une astuce grammaticale dans le dargif d'un analphabète professionnel » (San-Antonio, J'ai essayé : on peut !, p. 16).

Encyclopédie Universelle. 2012.